UFE, AFE, Sénateurs, députés, consulat… qui fait quoi, pour qui et comment?

Dernière mise à jour: 21/2/2013

On nous pose souvent la question relative aux liens entre toutes ces organisations et institutions. Il est vrai qu’au premier coup d’œil cela peut être un peu compliqué. Ce blogpost va essayer de vous donner la vue rapide et haut-niveau afin de mieux vous y retrouver.

Premier point important : distinguer les institutions et organisations à but politique de celles à but associative, administratives ou culturelles.

Sénat/AFE/Assemblée nationale (députés):

  • Le sénat dispose depuis 1958 de 12 sénateurs représentants les français établis à l’étranger.
  • Ils ont des étiquettes politiques variées, et leur profile peut être trouvé ici : www.expatries.senat.fr/12senateurs.html
  • Ces sénateurs sont élus par l’Assemblée des Français de l’Etranger, l’AFE : www.assemblee-afe.fr
  • Les 175 membres de l’AFE sont élus par nous, les français établis hors de France, par région (par exemple la côte-ouest des US), au suffrage universel et via un mode de type proportionnel par liste.
  • Les listes AFE peuvent êtres affiliées à des partis ou non. On retrouve souvent des membres actifs des associations liés au soutien des français établis hors de France parmi les candidats à l’AFE

Nouvelle loi de 2013:

  • Les sénateurs seront maintenant élus par les 442 conseillers consulaires élus par les français inscrits dans les cisconsriptions consulaires
  • 81 conseillers consulaires seront élus par leurs pairs pour former la nouvelle AFE

 

En dehors de ces aspects politiques, il existe de nombreuses associations apolitiques ou non, soutenant les français de l’étranger dans leur vie quotidienne.

Associations et services dédiés à la communauté française (et francophone)

  • · Les ambassades et consulats (ou consulat honoraires) nous soutenant pour tous les aspects administratifs. A Seattle, Jack Cowan est notre consul honoraire bénévole. Il dépend du consulat de San Francisco : www.consulfrance-sanfrancisco.org/spip.php?article1665
  • · Les écoles et alliances françaises soutenant l’apprentissage de langue : https://www.ufe.org/index.php?option=com_uhp2&Itemid=0&task=viewpage&user_id=14859&pageid=356
  • Les chambres de commerces franco-américaines, tels que la French-Américan Chamber of Commerce of the Pacific Northwest : www.FACCPNW.org
  • La représentation locale de l’Union des Français de l’Etranger (nous Smile), ou l’UFE Seattle (www.UFEseattle.org ), une association apolitique et laïque, dont le rôle est l’accueil, l’entraide et l’animation (directement ou en aidant les autres associations) de la communauté française, francophone et francophile de la région. Notre rôle est aussi d’être votre interlocuteur et représentant auprès du consulat.
  • Il existe bien sûr d’autres associations soutenant nos compatriotes ou la communauté francophile en général, représentés ou non dans la région. Une des plus importantes étant l’Association Démocratique des Français de l’Etranger (ADFE, aussi appelée « Français du monde »), une association aux buts relativement similaire à l’UFE mais dans le cadre d’une orientation politique claire (contrairement à l’UFE qui reste apolitique) : www.francais-du-monde.org

0 thoughts on “UFE, AFE, Sénateurs, députés, consulat… qui fait quoi, pour qui et comment?

  1. Avez-vous été confronté aux nouvelles modalités bureaucratiques de renouvellement du passeport français qui prétendent imposer le déplacement au Consulat (dans notre cas San Francisco)? Qui a pondu cette imbécillité et comment la faire abandonner? Bien entendu, tout devrait pouvoir se faire via Seattle ou même par courrier.

  2. Bonjour Philippe,

    Oui, nous sommes tous bien au fait de ce problème. L’UFE, Jack Cowan et le consul de San Francisco, Romain Serman. Ce dernier travaille d’arrache-pied à simplifier cela.

    Pour expliquer (et non excuser, nous savons par exemple que nos amis britanniques peuvent tout faire par courrier) la raison voici quelques informations:
    1) Ce nouveaux passeports nécessitent la prise d’empreinte digitales. Seule une machine stationnaire à SF est agrémentée à le faire jusqu’à présent.
    2) L’activation de la puce biométrique doit se fairet en personne.

    Depuis un certain temps (1 ou 2 ans de mémoire), il suffit maintenant d’aller une fois à SF, puis il est possible de récupérer son Passeport au consulat de Seattle via Jack Cowan.

    Une autre solution est aussi d’aller à Vancouver (au lieu de SF), ce qui est bien plus rapide et moins cher que SF, pour le demander. La récupération peut alors se faire soit à Vancouver, soit via Jack Cowan (le contacter pour plus de détails: consul@FACCPNW.org ).

    Le consul travaille d’arrache-pied à être un des premiers bénéficiaires des nouvelles machines portables afin de pouvoir procéder à cette prise d’empreintes y compris dans le Puget Sound via des visites d’agents consulaire. Mais pour le moment la seule solution reste SF + Jack ou Vancouver.

    Cordialement,

    Le Bureau de l’UFE Seattle.

    1. J’ai effectivement trouvé en quoi consistait l’équipement nécessaire et franchement je ne comprends pas l’incapacité du “gouvernement” français à ne pas doter chaque consulat honoraire de la caméra numérique et de l’enregistreur d’empreintes digitales. De nobreuses mairies en sont dotées et je ne peux pas croire qu’il s’agisse d’un investissement important. Combien coûtent ces appareils? Une brève recherche en ligne laisserait à pense qu’ils sont très peu chers, à moins que le système retenu pour nous soit particulièrement coûteux, combien?
      J’ai peine à imaginer que le coût soit plus élevé qu’un ou deux voyages à San Francisco. Ne serait-on pas plutôt en face d’un manque complet de planification de la part de l’Etat qui décide sans fournir les moyens et sans se soucier des contraintes. Je peux simplement vous dire que je n’ai aucunement l’intention d’aller ni à San Francisco, ni à Vancouver mais que je peux de chez moi secouer le cocotier autant que je peux devant une telle c…
      Si le Consulat n’a pas le sou, il serait facile de trouver les fonds ici même. Cela aurait l’inconvénient politique de monter que le roi est nu, que le gouvernement n’est même pas fichu de financer un petit équipement de ce genre mais si c’est le cas, je n’ai aucun “scrupule” à le crier sur le net tandis que le sous-ministre et autres se balladent un peu partout, dépensant aisément le budget de combien de ces équipement? Ou cette machine arrive rapidement à Seattle ou ils seront couverts de ridicule. Je parie sur la bêtise et la pingrerie bureaucratique mais qu’on nous dise combien ça coute: combien de personnes prêtes à contribuer plutôt que d’aller se trainer à San Francisco?

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